Samedi glorieux, héroïque !

 

Ce jour, je vais sacrifier ma sieste, vous m’avez donné envie de reprendre la plume !

De cette aventure, entre vieux, nous sommes encore bien vivant !

 

J’arrive, ce matin, à 9h comme annoncé.

GRANS est déjà là.

Au loin, tout en parquant mon véhicule contenant les provisions,

je vois un gars, en jaune faire des tours de terrain, des accélérations, il s’approche :

« OH, Alain, comment va ? mais tu es un fou », lui dis-je ? »

 

GRANS s’installe dans leur vestiaire.

Nos gars arrivent au fil de l’eau ! Le café tarde à arriver.

Une fois servit un moment de convivialité s’installe.

Petit problème, tout de même, nous sommes presque tous là !

Sauf, TITI, en périple sud-américain !
Stéphane A. que l’on regrette de voir si peu, encore, semble-t-il, blessé ?

Gib, résident alpin, peut-être neige-t-il déjà la haut ?

CASA blessé, est là, venu nous encourager.

 

Jean-Marie, nouveau gardien de but, corse, est arrivé en même temps le café et le vin, pour occuper un poste vacant, malgré tout bien négocié jusqu’à ce jour, mais je vous en reparlerai plus tard.

 

Nous sommes donc, 8, + 6 remplaçants. Coach Claude, assume.

Après réflexion, comme nous allons faire 3 tiers temps,

il donne sa compo de départ :

Jean-Marie,

Eric, Guy, Bob

Jo, Stéfano, p’tit Lolo

Alain

 

GvB à peine arrivé, Jelo, Coach, Elliot (le dragon), La Miche, et Bubu, attendront les 2 prochains tiers temps.

 

Peu observateur des détails de cette période, je ne pourrai vous la relater correctement.

Mais dans l’ensemble, GRANS, grosse équipe, des fortes personnalités et des bons joueurs individuels ou chacun connait son poste, domine, légèrement.

En fait, ils ont un peu plus de possession de la balle.

 

Grâce à

Il professor, notre Beckenbauer, quand il déploie ses jambes telles des ailes pour aller chercher les ballons,

on dirait un aigle,

il a joué un très grand nombre de face à face, avec le 9 de GRANS, la mèche de celui-ci a été éteinte pour la journée.

Stéfano récupérateur, relayeur, orienteur du jeu au milieu.

Relayé sur les côtés par un Ricou, actif, étirant l’adversaire jusqu’à l’extrême de son couloir,

La propreté des transferts de balles de BOB, un peu en difficulté malgré tout avec 2 adversaires sur son côté,

L’activité du p’tit Toro, une teigne.

Notre JO Platini, roi de l’est, un peu mis à mal, mais, faisant taire les grandes gueules qui se reconnaitrons toutes seules,

Et, l’appui d’Alain en pointe, travailleur infatigable, adroit, qui vient chercher les ballons, au milieu, se projette immédiatement vers l’avant.

 

nous plantons 3 buts dans ce premier tiers temps.

Ricou, Alain et  Jo Platini !

 

Et au-delà, nous avons été témoin, d’un spectacle, donné en exclusivité par Jean-Marie, notre nouveau gardien de but.

Pour ne relater qu’un évènement :
 pénalty contre nous,
GRANS envoi un tireur adroit et gros frappeur,

Le ballon part sur la droite du gardien, grosse détente de JM, le cuir est stoppé, mais il revient sur le pied gauche du tireur, celui-ci retape le ballon ras de sol vers l’extrême droite (aucun lien avec Marine !) du but.

De ce temps, JM s’était déjà relevé du premier arrêt, et comme une panthère jetait son corps déployé au max,  diagonalement pour faire face au ballon, réussissant à détourner celui-ci au-dessus de nos cages, SOMPTUEUX !
 

fin 1 : SIMIANE 3 – GRANS 0
L’incroyable commence à se produire !

 

Coach, contraint de faire tourner, effectue les changements.

Ce qui nous donne l’équipe suivant en deuxième tiers temps.

 

Jean-Marie,

Bubu, Guy, La miche

GvB, Stéfano, Jelo

Alain

 

En début, ce grand nombre de changements chez nous permet à GRANS plus « dans le match », de dominer et de se remettre à y croire, en marquant 1 but.

Je soulage nos supporters, nous les calmerons.

 

Cette période sera encore pour notre gardien, enchainant des arrêts de classe internationale,

(nous aurions dû aller à la caisse payer notre place d’avoir vu ça, un super pro de la catégorie vétéran !)

Mais aussi,

Pour notre Gégé.

Bougon, en arrivant  à son « petit » rythme le matin,

Il a réalisé un hat-trick, dans une même mi-temps et consécutivement !

(je rassure nos sponsors et financiers, nous ne sommes pas assez riche pour lui avoir donner le ballon du match).

C’était sa mi-temps :

3 buts, plus beau les uns que les autres.

Un sur une réception de centre lointain, dans la surface, enchaînant contrôle de la poitrine et dépose ou il a voulu du ballon au fond.

Le suivant une reprise en entrée de la surface, pas simple à exécuter,… pschitt dans les filets qui tremblent encore.

Le troisième lors d’ un face à face maitrisé avec le goal adverse.

 

Cette période apporte satisfaction, car nous n’avons pas subi longtemps leur domination,

le nouveau groupe sur le terrain, a su reproduire le même collectif qu’en première.
Bubu, propre défensivement, à donner de longs ballons admirables, atteignant les attaquants qui se retrouvaient ainsi face aux cages.

La miche, combattant de l’UFC (Ultimate Fighting Championship) ne lâche rien, même pas à un os à ronger.

Guy, toujours planant en défense, alternat l’aigle et le vautour !

Jelo, votre rédacteur, je pense, une bonne mi-temps,

en difficulté au début dans le placement,

le temps que diesel chauffe, il a augmenté progressivement son volume de jeu.

 

Stéfano, se blessant, Elliot, rentre.

Alain prend la place à Stéfano,
Jelo celle d’Alain,

Elliot le dragon, celle de Jelo.

 

Alain, aussi actif, avec une large couverture du terrain, amène intensité, de nombreuses récupérations de ballon et un jeu vers l’avant rapide qui déséquilibre l’adversaire.

Dragon, plus affuté,

(on peut voir que l’entrainement du mercredi profite à ceux qui ne faisaient rien l’an dernier),

est présent défensivement et produit des transmissions propres, lâchant plus vite la balle,.

 

FIN 2 : SIMIANE 6 – GRANS 1

 

Troisième tiers temps :

Jean-Marie,

Claudio, Stéfano, La miche

GvB, Alain, Elliot

Jelo

 

Afin de faire mentir Stéfano, qui nous dit que de découper le temps du match en trois,

nous désavantage et nous conduit la plupart du temps à perdre celui-ci !!!

Nous rentrons sur le terrain avec la détermination de gagner encore ce tiers temps.

 

Et effet, le score de cette période sera de 2 à 1.

Jelo y allant de son pointu et Alain de sa promenade dans la surface pour en ajouter 2.

 

Leur but est anecdotique.

 

C’est le moment de parler de GRANS.

Pas vraiment une équipe amie.

 

Je ne vous raconterai pas la fois,

 

Ou pour le dernier match de la saison en vétéran à 11, au mois de mai,

Ils sont premier et nous bas de tableau,

Nous avions convenu au préalable,

de faire la fiesta ensemble, après le match.

Nous avions inverser le lieu du match pour ça.

J’amenais donc chez eux, toutes les boissons, et eux fournissaient la nourriture, et le barbecue.

Suite à un match houleux, nous avons partagé ensemble nos boissons, mais nous jamais vu les flammes du barbecue !

Donnant comme excuse que le match était programmé chez nous c’était donc à nous de fournir !

Nous sommes repartis à 11h du soir à chercher un Mac Do.

 

Ni la fois, en vétéran à 8

Ou il nous avait donné des miettes à manger avec de la KRO, et eux, dans leur cafoutche s’empiffraient, à demi cachés.

 

Vous me direz, mais là, tu ne parles pas de ballon,

 

Alors je vous raconterai, la fois, en vétéran à 8 ,

Ou il nous demande faire arbitrer le match par un jeune de 18 ans, chez eux, alors que c’est à nous d’arbitrer.

Mais aussi de nous pleurer qu’ils n’ont pas de gardien de leur âge, seulement celui des vétérans à 11, qui n’a même pas 35 ans.

Les 2 précités, s’illustreront dans ce match,

l’un par des décisions arbitrales à sens unique avec 2 pénalty à leur avantage,

l’autre par des arrêts permanents.

 

J’en ai encore sous la pédale, l’histoire avec Johnny, … mais je vais m’arrêter là.

 

Et revenir, à vous, qui m’avez RÉGALÉ aujourd’hui, vous avez assouvi, une vengeance qui sommeillait en moi.

Nous les avons défoncé sur le terrain et ébloui de notre qualité d’accueil.

Putain SIMIANE 8 – GRANS 2.

 

Notre équipe a produit, son meilleur match depuis le début de l’aventure vétéran à 8.

Et, on sent que l’on peut reproduire cela.

C’est devenu notre niveau de jeu collectif qui a monté de plusieurs crans.

Tout le monde est en forme, tout le monde joue pour les autres et donc pour l’équipe.

Chacun fait le max pour faire le boulot du poste qu’il occupe.

Nous atteignons la jouissance collective et partagée.

 

JELO

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